Nos ateliers-débats

Publié le 20 juin 2016 • Mis à jour le 24 juillet 2016

Parce que nous considérons que les conditions de l’émancipation passent par une formation intellectuelle et politique. Il est de notre responsabilité d’aller dans ce sens pour les militant-e-s et adhérent-e-s CFDT.

Partager

L’appropriation de l’histoire de la CFDT, la connaissance de l’environnement économique et politique dans lequel elle s’est construite. Connaître les hommes et les femmes qui ont joué un rôle de premier plan dans la CFDT, tout cela est nécessaire et participe à l’émancipation.

A cette dimension doivent s’ajouter les mêmes connaissances conjuguées au présent. Le tout doit permettre à chacun de mieux se situer dans l’histoire de la CFDT, dans la CFDT et contribuer à donner un sentiment d’appartenance à chaque adhérent-e.

L’émancipation passe aussi par la compréhension du monde qui nous entoure : vie politique, fonctionnement des institutions, économie, social, contexte international… La connaissance de cet environnement doit permettre à chacun non seulement de comprendre mais de contribuer aux positions de l’organisation.

Pour répondre à ces besoins, nous vous proposons « les ateliers permanents de l’UD Paris ». Nous y ferons intervenir les acteurs « qui ont fait » ou font la CFDT. Une revue annexée à Paris Commune rendra compte de ces travaux. Tous les articles qui y figureront devront être « courts, assimilables par tous » et faire ressortir des idées de contribution au débat.

La première session sur le thème "Ni neutre, ni partisan" s’est déroulée en 3 parties :

Frank GEORGI - Quand la CFDT soutenait la transition vers le socialisme…

Maître de conférences à l’université Paris 1 (Centre d’histoire sociale du XXe siècle), Frank Georgi est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’histoire du syndicalisme dont L’Invention de la CFDT (L’Atelier/CNRS Éditions, 1995). Il a dirigé une recherche collective sur l’idée autogestionnaire en France, Autogestion. La dernière utopie ? (Publications de la Sorbonne, 2003)

Jacques MOREAU - Quand la CFDT décide de ne plus tout attendre du politique…

Délégué général d’Europe et Société, Jacques Moreau a été successivement secrétaire de l’UNEF (1959-1960), secrétaire général de la Fédération CFDT Chimie (1971 à 1974), membre de la Commission Exécutive de la CFDT-responsable notamment du secteur politique- de 1974 à 1979 (Auteur du rapport « Moreau » sur la resyndicalisation), Député européen socialiste de 1979 à 1984, Secrétaire général du Comité Economique et Social Européen de 1979 à 1987 puis délégué général du think tank Europe et Société.

Jean-René MASSON : La CFDT, entre un gouvernement de gauche et un gouvernement de droite

Issu de la fédération CFDT Santé Sociaux dont il fut secrétaire général jusqu’en 1988, Jean-René Masson intègre la Commission Exécutive de la CFDT à cette date. Il est alors responsable de la politique revendicative (considéré comme le numéro deux de l’organisation). Il restera à cette place de 1988 à 1998, au côté de Jean Kaspar jusqu’en 1992 puis de Nicole Notat jusqu’en 1998. Ensuite il a été conseiller social à l’Ambassade de France au Maroc et a terminé sa carrière professionnelle comme Directeur de l’administration générale et de la modernisation des services
 (DAGEMO) au ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité.

Restez
Connecté